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mercredi 19 décembre 2007

Marrakech, Le Palais El Badia


Ce grand palais édifié par le sultan saadien Ahmed al Mansour (1578-1603) pour commémorer sa victoire sur l’armée portugaise de 1578…
Le Palais Badia était destiné aux fêtes et aux audiences solennelles pendants les quelles le souverain pouvait montrer son faste, d’où son nom, Badia signifiant « l’Incomparable ».
Pour sa construction et sa décoration, des ouvriers étaient venus de tout le Maghreb et même d’Europe. Marbres d’Italie, onyx de toutes les couleurs, mosaïques, stucs, revêtements de feuille d’or décoraient murs et plafonds…et ceci dans 360 salles !!!
Mais, un siècle plus tard, le sultan Alaouite Moulay
Rachid, prit d’assaut Marrakech et… fit détruire le palais El-Badia ; son successeur, Moulay Ismail, entreprit de raser ce qui en restait, en détournant au passage les ors et les marbres qu’il fit transporter à Mekhnès, pour décorer son nouveau palais…

Il n’en reste aujourd’hui que le mur d’enceinte de la grande cour intérieure, transformée en orangeraie, où viennent se poser les cigognes et où se déroule chaque année le Festival National des Arts Populaires…

jeudi 11 octobre 2007

Marrakech, le Palmeraie Golf Palace

Robert Trent Jones a signé là son 501ème parcours, chef d’oeuvre de 18 trous qu’il a dessiné harmonieusement, mariant greens, fairways, obstacles de sable, milliers de palmiers séculaires autour de sept lacs.
Au coeur du terrain se détachent les murs ocres du club-house, magnifique édifice mauresque avec terrasses donnant sur les majestueuses montagnes enneigées de l’Atlas
Coté parcours, les premières difficultés commencent au trou n° 3, un par 4 en dogleg avec un premier placement primordial. Le 9 termine l'aller avec un étang qui oblige le joueur à se surpasser pour atteindre le green en deux. Le retour est plus technique avec le trou n° 16, un long par 5 fastidieux et le 17 qui demande beaucoup
de précision pour éviter un lac-aimant.

mercredi 19 septembre 2007

Marrakech, les Tombeaux Saadiens

Ces mausolées des princes de la dynastie Saadienne, qui régna sur Marrakech pendant 125 ans, furent construits par Ahmed le Doré à la fin du XVI ème siècle.
Ils sont l’unique vestige de la grandeur d’une dynastie dont l’attachement au développement des arts et des relations diplomatiques avec le reste du monde valut à Marrakech une partie de sa renommée internationale.
Ces tombeaux sont d’une telle beauté qu’en 1654, lorsque Marrakech tomba aux mains des Alaouites, ils n’osèrent pas y toucher (alors qu’ils rasèrent la plupart des autres vestiges saadiens) et décidèrent simplement de les entourer d’une enceinte. Ils ne furent « redécouverts »
qu’en 1917 ( !), puis restaurés et offerts de nouveau à l’admiration des visiteurs!
Décorés de damiers de zellige multicolores, bordés d’arabesques, voûtés stalactites de stuc et ornés de marbre d’Italie, ils sont restés en parfait état de conservation.
Outre la tombe du fondateur de la dynastie Saadienne, Mohamed ech Cheikh, s’y trouvent également celles d’Ahmed le Doré et de ses descendants ainsi que …celles d’une vingtaine de sultans alaouites.

vendredi 14 septembre 2007

Marrakech, le quartier de Guéliz


Crée dans les années 1920, sous le Protectorat, pour loger dans ses villas les familles des français et européens.
Guéliz demeure aujourd’hui encore un quartier résidentiel aux larges avenues.
Il s’étend à l’ouest et au nord de la médina, jusqu’aux pieds de du djébel Guéliz, la montagne d’où l’on extrayait le grès schisteux qui servait à l’édification des principaux monuments de la ville.

Riad Piscine

jeudi 6 septembre 2007

Marrakech, le musée

Où dormir à Marrakech?

Crée en 1995 par la fondation Omar Benjelloun et installé dans l’un des plus beaux palais de la ville (construit à la fin de XIX ème siècle).
Musée unique en son genre, qui regroupe des collections de pièces de monnaie, parures des différentes régions, portes anciennes et poutres berbères, bijoux, céramiques et manuscrits arabes. Organise également des expositions tournantes d’artistes nationaux et étrangers : peintres, photographes et sculpteurs…

mercredi 5 septembre 2007

Marrakech, Le Palais de la Bahia

Le palais de la Bahia fut érigé à la fin du XIXème siècle par le grand vizir Ahmed ben Moussa dit Ba Hmad (1841-1900). Les meilleurs ouvriers et artisans du Maroc y ont travaillés, au terme des 6 années de travaux de 1894 à 1900, le palais dépassait en richesse tous les monuments du royaume.
Inspiré par l’art Andalou, Le Palais de La Bahia propose une suite de cours, de patios, de jardins, de salons, de dépendances et d’annexes remarquables aussi bien par leur structure que par leur ornementation dont
Le petit Riad
C’est un jardin intérieur sur lequel s’ouvrent des salles et des niches. C’est dans la grande salle du conseil au plafond peint et ajouré que Ba Hmad recevait les personnalités du gouvernement ; en 1912, sous le Protectorat elle fut transformée en salle du conseil
par Lyautey.
La petite cour
Quatre chambres s’ouvrant sur une cour à ciel ouvert entièrement carrelée de marbre et de zelliges (carreaux de céramique) constituaient les appartements privés de Ba Hmad; elles ont été transformées au temps de Lyautey en chambre des officiers.
La ‘Cour d’honneur’
C’est un immense patio de 1500 m2 dallé de marbre et de zelliges entouré d’une galerie aux colonnes en bois, sur laquelle s’ouvre une imposante salle de réception dite Salle de conseil, dont le plafond peint est d’une grande beauté.
Le grand riads
C’est la partie la plus ancienne du palais que fit édifier le père de Ba Hmad, Si Moussa, achevée en 1866-1867 et réaménagée par la suite. Ce Riad se distingue, en plus du jardin, par ses deux salles et ses deux niches à la décoration raffinée.
L’appartement privé
Deux salles et deux niches donnent sur un espace couvert d’un plafond peint, éclairé par des panneaux de plâtre sculpté et finement ajouré.
Le palais de la Bahia est désormais le lieu de prédilection où se déroulent festivals, récitals et diverses manifestations culturelles.

jeudi 28 juin 2007

Ouirgane, histoire de Tinmel

Tinmel constitue un des sites majeurs de l’histoire médiévale du Maroc.
C’est de cette petite bourgade berbère de la Vallée du Neffis, que sont partis les conquérants Almohades, conduits par leur guide spirituel Mahdi ibn Toumert puis par Abd al-Moumen Ibn Ali, pour former le plus grand empire que la Méditerranée occidentale ait connu depuis celui de Rome.


Cette ascension politique permit à Tinmel de devenir en cette seconde moitié du XIIèmes la véritable capitale spirituelle de l’empire et aussi la construction de la grande mosquée, d’une résidence royale qui abritait les souverains Almohades durant leurs traditionnelles visites pieuses au mausolée du vénéré Mahdi Ibn Toumert.



La chevauchée dura près de vingt ans et finit par la chute de la dynastie Almoravide et la prise de leur capitale Marrakech en 1147 J.C.

Après le déclin de la dynastie, Tinmel redevenait ce qu’elle fut avant cette épopée : une simple bourgade au milieu du Haut Atlas.

lundi 25 juin 2007

Marrakech, la Zaouia de Sidi Bel Abes

L’un des sept saints de Marrakech, Sidi Abou el-Abbas es Sebti, le plus vénéré des patrons de la ville, repose dans ce mausolée édifié en 1605 par le sultan Saadien Abu Fares (et restauré dans la seconde moitié du XVIII ème siècle).
Particulièrement fréquentée par des paysans, des commerçants et des aveugles. Des offrandes en nature ou en espèces sont offertes au saint homme le mercredi (jour qui lui est consacré).
La décoration de sa monumentale fontaine (superbement restaurée) ainsi que la calligraphie qui court le long de l’auvent en font l’un des joyaux de Marrakech.

mercredi 30 mai 2007

Marrakech, le festival International du Film

Comme toutes les naissances, dans le monde peu amène du cinéma, la création du Festival International du Film de Marrakech avait suscité beaucoup d’interrogations et vu fuser les critiques. Avec le temps, la succession des éditions de cette manifestation prouve le bien-fondé de cette démarche audacieuse.
Le festival international de Marrakech est devenue une grande manifestation cinématographique capable de rivaliser avec les grands existant dans le monde du 7ème art, mais la ville de Marrakech a dés le départ affiché la couleur en donnant au festival de Marrakech une identité qui est celle de "l'ouverture et de la modernité".
Né en 2000, Cet événement solennel permet, au delà de son impact substantiel sur les plans économique et touristique, la création non seulement d'une plate-forme de
rencontres, d'échanges et de dialogue mais également une promesse de collaboration entre ceux qui font et aiment le 7ème art.
Le festival est organisé par la Fondation du festival international du film de Marrakech et présidé par SAR le Prince Moulay Rachid.

jeudi 24 mai 2007

Marrakech, la Koubba Almoravide


La Koubba Almoravide est l'unique témoin architectural de l’époque Almoravide...
Situé au cœur de la médina de Marrakech à coté de la mosquée Ben Youssef, La Koubba était jusqu’en 1948 ensevelit, et c’est à la suite de fouilles archéologiques qu’elle a été découverte.
La Koubba Almoravide qui dépendait d’une mosquée proche était destiné aux ablutions. Ce monument se présente sous forme d’une somptueuse coupole édifiée au dessus d’un bassin rectangulaire que ceinturent les vestiges de petites cellules qui faisaient office de latrines.

mercredi 16 mai 2007

La faune du Parc National du Toubkal


Où dormrir à Marrakech?

Au cœur du Haut Atlas, et entre la vallée de N’fiss à l’Ouest, et la vallée de l’Ourika à l’Est se positionne le massif montagneux le plus élevé de l’Afrique du Nord. Le Parc National du Toubkal présente un relief varié s’étageant de 1200 à 4167 mètre d’altitude avec des plateaux, des falaises, un lac, des gorge encaissées, des crêtes et des cours d’eau.
Le mouflon à manchette constitue pour les amateurs de la faune sauvage l’espèce noble de ce Parc. Mais des espèces rares comme le chat sauvage, le porc-épic, la genette, la mangouste et d’autres espèces des belles forêts de chêne vert sont aussi présentes.


Pour les grands rapaces, on note la présence d'espèces remarquables comme le gypaète, l’aigle royal, l’aigle de bonelli, l’aigle botté, le circaète , le faucon pèlerin, le hibou...

30 espèces des reptiles dont certaines sont très rares
comme la couleuvre de schokar, la vipère de l’Atlas, le lézard d’Andreanszky, le gecko à paupières épineuses...

mercredi 25 avril 2007

Location de voitures à Marrakech




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