C'est une crête facile d'accès surplombant la vallée d'Agounss avec une belle vue sur les ensembles Angour-Annrhemmer et Yagour-Meltsen.
Au départ de l’Oukaïmeden, traverser le plateau vers le nord-est et marcher au fond de l'assif en direction des azibs Tiferguine, puis monter par le chemin muletier jusqu'au Tizi n'Ouattar. Au col, quitter ce chemin pour rejoindre l'Attar (3246m), puis suivre la crête direction nord-est et l'Ikis (3195m). Le retour se fait par le même chemin.
mercredi 30 janvier 2008
mardi 15 janvier 2008
Marrakech, les remparts de la Médina
Edifiés au début du XIIème siècle entre 1126 et 1127, par l'Almoravide Ali Ben Youssef, pour protéger les 600 hectares de la médina des envahisseurs…
Les remparts réalisés en pisé, mélange de terre, de paille et de chaux, sont hauts de 5 mètres et larges de 2 mètres. Ils ceinturent Marrakech sur 19 km (Pour comparaison le boulevard périphérique Parisien mesure 35,04 km)
et sont flanqués de 202 tours et nombreuses portes (présentées dans le sens des aiguille d’une montre, la 1ère au niveau de l’avenue Mohamed V)
Bab Nkob
Bab er Raha
Bab Doukkala
Bab Boutouil
Bab Moussoufa
Bab el Arset
Bab Kbour Chou
Bab el jnane es Sidi Bel
Abbès
Bab er Rharaza
Bab el Khemis
Bab kechich
Bab el Fakharine
Bab er Derbbarh
Bab er Rachidia
Bab Ailen
Bab Rhemat
Bab El jane el Afia
Bab Ahmar
Bab el Laylal
Bab el Harri
Bab er Rich
Bab Irhli
Bab Ksiba
Bab er Rub
Bab Agenaou
Bab jdid
Bab es Sidi Rharib
Et à nouveau Bab Nkob.
Certaines de ces portes sont imposantes et présentent des bastions, véritable ouvrage militaire d’autres au contraire ne sont que de simples passages permettant l’accès piétonnier à la médina
Bab Aghmat :
Porte de la ville s’ouvrant dans l’un des bastions qui la défendaient. Ce plan assez curieux, doit résulter d’un remaniement de la porte primitive d’époque almoravide.
Bab Doukkala :
Imposant ouvrage composé de deux bastions en saillie de part et d'autre, d'une porte livrant passage à un corridor. Cette porte d'origine almoravide, doit son nom au territoire homonyme, habité par des populations almohades
Bab Taghzout :
D’origine almoravide, cette porte marquait autrefois l’entrée nord de Marrakech. C’est l’un des vestiges de ses anciennes défenses. Sous le règne de l’Alaouite Sidi Mohamed ben Abdallah (1757-1790), le quartier de Sidi bel Abbès fut annexé à la ville et Bab Taghzout devint alors une porte intérieure.
Bab Agnaou :
C’est, avec la Koutoubia dont elle est contemporaine, l’une des plus belles réalisations de l’art almohade à Marrakech (XII ème siècle). S’élevant à l’intérieur des remparts, elle avait surtout une fonction décorative, marquant ainsi de manière solennelle l’entrée dans le quartier royal. Une longue frise calligraphiée sur l’encadrement et de riches motifs floraux servent d’écrin à quatre arcs superposés, tous décorés différemment.
mardi 8 janvier 2008
Marrakech, le barrage & le lac de Lalla Takerkoust
En sortant de Marrakech en direction de Tizi n’Test, à 5 km, prendre l’embranchement de droite , direction Amizmiz. Construit sous le Protectorat entre 1929 et 1935, le barrage de Lalla Takerkoust permet, avec son lac de 7 km de long, l’irrigation de 5 000 hectares dans la plaine du Haouz.
En été, fuyant la chaleur étouffante de Marrakech (il y fait régulièrement 10 à 15 degrés de moins…), on peut s’adonner sur ce généreux plan d’eau à de nombreuses activités : baignade, pêche, pédalo, canoë, planche à voile, et même jet ski et quads !
vendredi 4 janvier 2008
Marrakech, le Mont Toubkal
Non loin de Marrakech, s’élève le Toubkal (4 167 m), point culminant du Maroc et de toute l’Afrique du Nord.
C’est depuis le petit village d’Imlil (64 km depuis , en passant par Asni), charmant village de montagne, que l’on peut entreprendre son Marrakech ascension, avec du matériel de bivouac, une bonne carte et …un minimum d’entraînement physique et d’expérience de la marche en montagne (meilleure saison pour la randonnée à pied en altitude : l’été). Présence d’un guide de montagne breveté conseillée. Nombreux gîtes et petits hôtels à Imlil et dans les vallées alentour
Marrakech, le quartier du Mellah
Où dormir à Marrakech?
Quartier de la médina de Marrakech où la population juive se rassembla dés 1558, sur ordre du sultan Saadien Moulay Abdallah, mais que la plupart des habitants quittèrent par la suite pour les autres villes du Maroc… Toutefois, il y demeure encore une importante communauté juive autour des nombreuses synagogues construites dans cette partie de la ville.
Trois souks couverts s’y tiennent quotidiennement : souk aux épices, souk aux vêtements et tissus et souk aux bijoux (l’un des plus célèbres de Marrakech)
Marrakech, la fontaine Mouassine
Cette fontaine publique est la plus grande des toutes les fontaines de Marrakech…
Vers 1570 Sultan Saadien, Moulay Abdallah al Ghâlib fait édifié le complexe "Mouassine" qui comprend une mosquée, une bibliothèque, un hammam, une medersa et la fontaine Mouassine.
Dotée de trois belles arcades sculptées et d’un auvent magnifique, en cèdre frisé et surmonté de petites tuiles vertes. Ainsi que de deux linteaux de bois de cèdre de l’Atlas posés sur des consoles ornées de motifs de stuc.
Marrakech, la Mosquée Ben Youssef
Situé au Cœur de la Médina à coté de la Médersa Ben Youssef et du Musée de Marrakech...
Bâtie par les Almoravides, puis rasée et reconstruite par les Almohades, cette mosquée est dédiée à Sidi Youssef Ben Ali, ce saint patron de Marrakech atteint de la lèpre et qui mena une vie d’ascète parmi ses compagnons mendiants.
Elle fut le point central autour duquel se forma la médina de Marrakech au XII ème siècle.
Restaurée à deux reprises, au XVI ème siècle, puis à la fin du XIX ème siècle, il ne reste cependant plus grand-chose de l’architecture almohade…
Marrakech, la Medersa Ben Youssef
La medersa ben Youssef est l'un des monuments historiques les plus importants à Marrakech. C’est aussi l'une des plus grandes medersa (= école coranique) du Maghreb, elle fut longtemps considérée comme la plus somptueuse du monde arabe.
Fondée au XIV ème siècle, puis reconstruite et embellie en 1565 par le prince Saadien Moulay Abdallah, qui en fit la renommée au-delà des frontières du Royaume.
A l’étage se trouvent les 132 chambres réservées aux étudiants de la médersa (à une époque, l’école compta jusqu’à 900 élèves).
La décoration des salles est un harmonieux mélange de marbre et de bois de cèdre, de stuc et de mosaïque. Inscrit sur les chapiteaux de la salle de prière ainsi que sur le linteau de la porte d’entrée : «
J’ai été édifiée pour les sciences et la prière par le Prince des Croyants, le descendant du sceau des prophètes, Abdallah, le plus glorieux des Califes. Prie pour lui, ô toi qui franchis ma porte, afin que ses espérances les plus hautes soient réalisées ».
Ce n’est que depuis 1982 que des travaux de restauration permirent aux voyageurs de découvrir ce chef-d’œuvre de l’art marocain.
Marrakech, la place Jemma el Fna
La place Jemaa El Fna ou Jamaa El Fna est située au cœur de la médina de Marrakech, inscrite en 2001 sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO. Véritable carrefour culturel, les habitants et les visiteurs l’utilisent comme lieu central de rendez-vous.
A l’origine c’est ici que l’on décapitait les criminels, que l’on exposait publiquement, d’où son nom actuel (qui signifie « l’Assemblée des Morts » ou « la Réunion des Trépassés » ou encore « la Place du Néant »)…
Véritable carrefour initiatique de Marrakech, toute la journée vous y trouvez, conteurs, acrobates, danseurs, montreurs d’animaux, charmeurs de serpent, dresseurs de singes, tatoueurs au henné et bien sur les célèbres vendeurs de jus d’orange…
Bien qu’animée à toute heure,
la place vit pleinement à la tombée du jour. Endroit étrange, où règne une atmosphère de places du Moyen Age et de mystère. Tous les soirs vers 18h d’innombrables étals de nourriture prennent place : Escargots bouillies, grillade de viande ou poissons…
mercredi 2 janvier 2008
Marrakech, La Maison Tsikiwin
Où dormir à Marrakech?
Ancienne demeure de haut fonctionnaire, elle fut construite au début du XXème siècle, dans le style hispano-mauresque. Superbe et grand riad fleuri.
Son dernier propriétaire, un Hollandais professeur d’histoire de l’art, décida d’y organiser une exposition permanente sur les arts populaires marocains (tapis zemmour, poteries du Rif et du Haut Atlas, poignards et bijoux berbères…
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