Edifiés au début du XIIème siècle entre 1126 et 1127, par l'Almoravide Ali Ben Youssef, pour protéger les 600 hectares de la médina des envahisseurs…
Les remparts réalisés en pisé, mélange de terre, de paille et de chaux, sont hauts de 5 mètres et larges de 2 mètres. Ils ceinturent Marrakech sur 19 km (Pour comparaison le boulevard périphérique Parisien mesure 35,04 km)
et sont flanqués de 202 tours et nombreuses portes (présentées dans le sens des aiguille d’une montre, la 1ère au niveau de l’avenue Mohamed V)
Bab Nkob
Bab er Raha
Bab Doukkala
Bab Boutouil
Bab Moussoufa
Bab el Arset
Bab Kbour Chou
Bab el jnane es Sidi Bel
Abbès
Bab er Rharaza
Bab el Khemis
Bab kechich
Bab el Fakharine
Bab er Derbbarh
Bab er Rachidia
Bab Ailen
Bab Rhemat
Bab El jane el Afia
Bab Ahmar
Bab el Laylal
Bab el Harri
Bab er Rich
Bab Irhli
Bab Ksiba
Bab er Rub
Bab Agenaou
Bab jdid
Bab es Sidi Rharib
Et à nouveau Bab Nkob.
Certaines de ces portes sont imposantes et présentent des bastions, véritable ouvrage militaire d’autres au contraire ne sont que de simples passages permettant l’accès piétonnier à la médina
Bab Aghmat :
Porte de la ville s’ouvrant dans l’un des bastions qui la défendaient. Ce plan assez curieux, doit résulter d’un remaniement de la porte primitive d’époque almoravide.
Bab Doukkala :
Imposant ouvrage composé de deux bastions en saillie de part et d'autre, d'une porte livrant passage à un corridor. Cette porte d'origine almoravide, doit son nom au territoire homonyme, habité par des populations almohades
Bab Taghzout :
D’origine almoravide, cette porte marquait autrefois l’entrée nord de Marrakech. C’est l’un des vestiges de ses anciennes défenses. Sous le règne de l’Alaouite Sidi Mohamed ben Abdallah (1757-1790), le quartier de Sidi bel Abbès fut annexé à la ville et Bab Taghzout devint alors une porte intérieure.
Bab Agnaou :
C’est, avec la Koutoubia dont elle est contemporaine, l’une des plus belles réalisations de l’art almohade à Marrakech (XII ème siècle). S’élevant à l’intérieur des remparts, elle avait surtout une fonction décorative, marquant ainsi de manière solennelle l’entrée dans le quartier royal. Une longue frise calligraphiée sur l’encadrement et de riches motifs floraux servent d’écrin à quatre arcs superposés, tous décorés différemment.